Un poème écrit au cours d’une longue nuit de révision, dans une petite chambre d’internat, avec pour seule distraction, les étoiles par ma fenêtre et la musique de Chopin.
J’ai écrit ce poème il y a plus de 20 ans, choqué déjà à l’époque par les violences menées au nom des religions. J’y interrogeai directement Dieu, quel que soit son nom, afin qu’il apporte des réponses à mes questions… Aujourd’hui encore, je reste sans réponse.
Mais je reste persuadé que la Paix, si elle nous a été donnée par un quelconque Dieu, ne pourra devenir réalité que par la volonté des Hommes.
J’ai écrit ce poème après avoir observé une femme et son fils se parler sans prononcer un seul mot. J’ai été ébloui par ce dialogue en silence, tout en mouvement et en nuances.
La main est le plus bel outil de l’Homme. C’est la raison pour laquelle j’ai une véritable admiration pour les métiers manuels, qui requièrent habileté et intelligence. Dans cette série « Métiers d’artisan », je voudrais rendre hommage au travail de ces artistes/artisans qui, de leurs mains, façonnent, modèlent, assemblent et créent.
Le premier métier que je vais illustrer est celui de Maréchal Ferrant, chausseur équin, véritable artiste du sur-mesure.
Et pour accompagner cette série de photographies, un poème – « Signes » – consacré au dialogue qui peut s’établir dans le silence, un langage des mains, une langue des signes.
Un poème écrit il y a plus de 20 ans, mais qui trouve aujourd’hui sa résonance et sa justification dans les deux séries de photographies: « Sans Domicile Fixe » et « Voices of the Street ».
Apprendre à se connaitre prend du temps et j’ai muri le projet de ce site pendant près de 5 ans. Je voulais qu’il exprime qui je suis et les valeurs auxquelles je tiens. Cela se traduit par le choix de son nom, un prénom de femme – Leora – prénom à double sens – Lumière et Compassion – afin qu’à travers mes mots et mes photographies, il vous guide dans ma quête d’Humanité.
Et comme premiers témoignages de cette recherche, un poème – Indifférent – que j’ai écris il y a de nombreuses années mais dont le message est, malheureusement, toujours d’actualité, et se trouve illustré par deux séries de photographies:
« Sans Domicile Fixe » où je témoigne de l’indifférence des passants qui croisent ces hommes et ces femmes qui vivent dans la rue, mais aussi les sourires et les regards de ces mêmes hommes et femmes lorsque l’on prend le temps de s’arrêter et de leur parler.
« Voices of the Street » où je documente le premier concert d’une chorale composée uniquement de Sans Domicile Fixe qui avaient organisé cet événement pour financer les travaux de rénovation de l’Eglise qui, chaque dimanche, leur offre un petit déjeuner.